Patrimoine

01 Eglise St LéonardQRcode 2
0244, rue du GuéQRcode 2
03Fontaine St LéonardQRcode 2
04Eglise St MartinQRcode 2
05future use

Construite sur un éperon rocheux, l’église Saint Léonard porte des traces de plusieurs époques architecturales : on trouve sous l’église une crypte romane du XIème ou XIIème siècle en forme d’hémicycle. Les fenêtres étroites avec un arc en plein centre sont caractéristiques de cette époque, l’abside et une partie de la nef datent également de cette période romane.

A l’entrée du chœur, un arc en plein centre du XII° siècle existe mais n’est pas visible. Les baies de la nef ont été agrandies ultérieurement, le clocher-porche construit par l’architecte Bézier-Lafosse date de 1870 ; lui précédait une flèche octogonale en bois, sans doute couverte d’ardoises à l’aplomb du chœur.

L’ancienne titulature de l’église est Saint-Melaine et faisait partie du domaine de l’abbaye Saint-Melaine de Rennes du 12ème siècle jusqu’à la Révolution Française.

Origines de la dévotion à Saint-Léonard

Ce sont les bénédictins de l’abbaye de Saint Melaine qui établissèrent le culte de Saint Léonard à Châtillon-sur-Seiche.

La tradition locale prétend qu’un seigneur de la Chambière en Saint-Armel, ayant été fait prisonnier, fit un vœu à Saint Léonard, considéré comme patron des captifs. Quand le seigneur recouvra sa liberté, et de retour dans ses domaines, il éleva dans la crypte de Châtillon l’autel et la statue de son saint protecteur.

Saint Léonard qui se fête le 6 novembre, était un prince français, cousin germain de Clovis élevé à la cour, et fut un de ses principaux lieutenants à la bataille de Tolbiac. Il serait mort en 559, et employa sa vie à faire le bien et à convertir. On le représente avec des chaînes car il libéra un grand nombre de prisonniers. Il est responsable de plusieurs miracles : les prisonniers, en évoquant son simple nom, se trouvaient libérés de leurs chaînes.

Cette église romane a conservé des éléments originaux de l’architecture pré-romane du bassin rennais. Depuis 2022, elle fait l’objet de projets de mise en valeur des trésors architecturaux, archéologiques, historiques et spirituels par une inscription à l’inventaire des monuments historiques.

Classement au Patrimoine Bâti d’Intérêt Local:   3*

+ d’infos sur le site “Patrimoine région Bretagne”


Au 44, 46 rue du Gué, l’ancien presbytère Saint Léonard datant probablement de la fin du XIVième , début du XVième siècle, est recensé dans le cadastre napoléonien en 1825. Ce bâtiment à plan rectangulaire à étage est doté d’une toiture à longs pans et croupe. Il a été recouvert d’un enduit ciment au moment de la 1ère guerre mondiale (comme la maison au 52, rue du Gué). A cette époque, les enfants de la commune offraient au curé du tabac gris à Noël. Puis, dans les années 1990, le bâtiment appelé alors “Espace St Léonard“, abritait des activités artistiques consacrées à la peinture et à la musique. En 1999, il devient une propriété privée. Le ravalement de 2017 révèle les colombages et deux portes en arc brisé, avec barre de défense. Dans le salon et une chambre, un habillage de plâtre et de brique masquait deux cheminées monumentales avec corbeaux en granit.

Témoignage de A et PA Angelini (propriétaires): Lorsque nous sommes arrivés à Noyal-Châtillon, en 1999, un voisin, M. Buan, habitant au 39 rue du gué, nous a raconté: “mon père m’a dit qu’il y a des arches dans vos façades.” Les murs couverts de ciment ne laissant rien paraître, nous avons laissé cette information dans un coin de notre mémoire. M Buan est depuis décédé. Mais lorsque nous avons entrepris notre ravalement de façade en 2017, dès que la première arche est apparue sous le ciment, dans la façade Est, ses paroles nous sont revenues à l’esprit. Et nous n’avons pas été surpris de découvrir ensuite une deuxième arche dans la façade Nord. Ceci nous permet de supposer que nos façades ont été recouvertes de ciment dans les années 1900-1920, puisque notre voisin, lui, n’avait jamais vu ces arches.

Classement au Patrimoine Bâti d’Intérêt Local:   3*


Située à gauche en contrebas de la route dans le sens Noyal-Châtillon vers St Erblon, 70m avant le pont sur la Seiche, c’est d’une petite construction maçonnée en schiste fermée d’une grille, datant du XVIIIième siècle avec couverture en pierre. Au fond, une niche contenait une statuette sainte.


Eglise St Martin

Dédiée à Saint Martin de Tours, l’église est située au centre d’un enclos paroissial qui contenait jusque dans les années 1990 le cimetière. Elle est du XVIème siècle, en forme de croix latine. On peut distinguer sur le mur sud les traces d’anciennes fenêtres gothiques, le pignon oriental a été refait en 1683. En 1701, une violente tempête abattit le clocher sur la nef. Au cours du XIXème siècle l’église fut agrandie et transformée par l’ajout des chapelles du transept, la transformation des baies de la nef et la construction de la tour vers 1836. À voir, à l’extérieur, l’enfeu des Porteu de la Morandière, à l’angle d’une chapelle et du chœur sur le mur Nord.

Le retable derrière l’autel daté de 1683 est classé. Le tableau central est placé entre deux couples de colonnes de marbre habillées de chutes de feuillages. La niche supérieure, entre deux colonnettes, est surmontée d’un fronton interrompu. Sous le tableau, le tabernacle est placé entre deux miroirs qu’encadrent des colonnettes torsées. Deux consoles en pierre sont situées de chaque côté de l’autel et surmontées de deux obélisques. Les niches latérales, à fronton arrondi, surmontent des portes et contiennent deux statues.

Classement au Patrimoine Bâti d’Intérêt Local:   3*


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